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La création de l’axe de recherche COMIN a été validée par le conseil de laboratoire fin février 2023. Il établit un cadre de travail qui rassemble ses membres autour de l’étude des usages, des pratiques culturelles et des pratiques de consommation. Ces domaines sont explorés sous l’angle des médiations, en particulier celles qui sont réalisées au moyen de technologies numériques, ainsi que celles qui sont fondées sur des supports visuels. Le concept de médiations sert donc d’outil analytique transverse à plusieurs de nos objets d’études, afin d’alimenter les échanges académiques qui portent sur les médiations techniques, scientifiques, culturelles et commerciales.
L’intérêt pour les technologies numériques ressort des travaux d’une part importante des membres. Elles sont explorées dans une approche sociotechnique visant à cartographier des technologies populaires. On peut citer les réseaux socionumériques, les jeux vidéo, les plateformes de shopping en ligne et les applications smartphone. L’examen spécifique des méthodes numériques (digital methods) fait aussi partie des intérêts marqués de l’équipe. Ces recherches portées sur les méthodes sont mises à profit en associant méthodes numériques, enquêtes qualitatives et par questionnaires.
Les thèmes abordés à partir d’objets numériques portent sur les prescriptions d’usage, telles qu’elles sont matérialisées dans les modèles économiques, le design des interfaces, les infrastructures numériques et les algorithmes des plateformes. L’accent est mis sur les dispositifs qui encouragent les usagers à la production de contenus et les monétisent. Ces interrogations sont approfondies par l’étude de la conception et de l’usage des contenus numériques suivant plusieurs axes.
D’autres objets d’étude connexes regroupent un certain nombre de recherches tout en adoptant les mêmes types de questionnements que pour le numérique. On peut citer, les dispositifs de consommation sont spécifiquement étudiés dans une perspective d’analyse des comportements des consommateurs. On y analyse les résistances à la consommation, ainsi que l’organisation du crowdsourcing et du digital labor pour extraire de la valeur du travail gratuit des consommateurs. Plus généralement, c’est le rôle des clients dans l’agencement des modèles économiques et du design des interfaces numériques qui est étudié, ainsi que les initiatives de convergence organisationnelles innovantes entre producteurs et consommateurs, par exemple autour de coopératives.
Le domaine de la culture est également exploré, au travers du prisme des industries culturelles et créatives, avec un accent mis sur l’étude des cultures de consommation et sur les approches affiliées aux cultural studies (fan studies, game studies, etc.)
Enfin, l’étude de la production et de l’analyse d’images est abordée non seulement dans le cadre des activités à finalités scientifiques (vidéo ethnographie, visual studies), mais également en ce qui concerne leurs utilisations dans les contextes de nos principaux objets d’étude, par exemple lorsque les images jouent un rôle central dans des dispositifs de médiations numériques et commerciaux.
Une caractéristique distinctive supplémentaire de l’équipe COMIN réside enfin dans l’affiliation de ses membres, composée de 14 enseignants-chercheurs et 7 doctorants issus de diverses disciplines académiques. Ils offrent une capacité à apporter des perspectives disciplinaires, théoriques et méthodologiques complémentaires pour étudier des pratiques ou des dispositifs communs. L’approche adoptée vise à encourager le dialogue interdisciplinaire, à la fois au sein du domaine des sciences de gestion et dans d’autres domaines des sciences sociales et humaines, notamment la sociologie et les sciences de l’information et de la communication.
[1] On peut citer des travaux portant sur les usages des adolescents de la « génération Y », l’accompagnement parental des mineurs dans leurs usages, les pratiques de microtravail chez les femmes au foyer, les design inclusifs et l’accessibilité de services numériques à destination d’étudiants avec un trouble du spectre autistique.
[2] Des approfondissements sont apportés au sujet des usages avec pour finalité la mise en relation avec des marques commerciales, ainsi que l’orientation des comportements de consommation.
[3] L’ajustement de la profession médicale aux pratiques de self-tracking des patients ; l’ajustement des entreprises aux pratiques numériques de loisir pendant le temps de travail ; les réorganisations d’entreprise en coopératives.
[4] Les applications de santé produisant des mesures physiologiques individuelles (self-tracking).
Directeur de thèse : André LE ROUX
Directeur de thèse : Inès DE LA VILLE
Directeur de thèse : Thomas STENGER
Directeur de thèse : Thomas STENGER
Directeur et Co-directeur de thèse : Valérie Inès DE LA VILLE
Directeur et Co-directeur de thèse : André LE ROUX
Directeur et Co-directeur de thèse : André LE ROUX et Harimino RAKOTO
Directeur et Co-directeur de thèse : Thomas STENGER et Gilde RALANDISON
Directeur et Co-directeur de thèse : André LE ROUX
Directeur et Co-directeur de thèse : Thomas STENGER
Doctorant en Sciences de gestion
Maîtresse de Conférences en sciences de gestion
Enseignant-Chercheur
Maître de conférences (Management des systèmes d’information)
Maîtresse de conférences en Sciences de l'information et de la communication
Professeure en Sciences de Gestion
Doctorante en Sciences de gestion
Enseignant-Chercheur HDR en Management des Systèmes d’information
Maîtresse de conférence en Sciences de Gestion (Marketing)
Professeur en Sciences de Gestion (Marketing)
Doctorant en sciences de gestion (SMCC)
Doctorante en Sciences de Gestion
Professeur en Sciences de Gestion
Maître de Conférences en Sciences de l'Information et de la Communication